EXTRAIT : 

"Au petit matin, je débouche sur le seul des estuaires possible : partir, il faut partir, six mois c'est rien, il faut partir ! Mais aller où ?" (extrait de "Six mois"). 

Voici la grande question : "il faut partir, mais aller où ?".

 

 

Ce recueil de dix nouvelles porte des histoires qui nous parlent de ruptures et de voyages, autant de départs et d'arrivées jusqu'au point où on se trouve, se retrouve, soi-même… 

 

Qu'il s'agisse de cette femme qui a toujours dit "oui" à tout et à tous et qui un jour, brise cet enfermement mortifère ("Il faut que je te laisse"), de celle que la maladie n'épargne pas et qui quitte mais pour mieux revenir ("Six mois")… qu'il s'agisse de cet homme à l'enfance douloureuse et qui décide de rompre sa souffrance ("Double-crème"), tous ces personnages ont en commun ce point de rupture, qui constitue le seuil d'un nouveau départ.

 

Alors, parfois, on part à l'aveuglette, d'autres fois, on retourne en Italie pour retrouver son premier amour, et qui sait, peut-être même le revoir ? Et puis, des fois, l'ailleurs est si près, à quelques pas de chez soi, dans ce campement de gitans dissimulé… ou bien encore plus près, dans sa famille… Alors oui, il arrive qu'on y retourne pour mieux y replanter les racines de la terre et de l'amour filial, ces enracinements qu'on croyait oubliés… 

 

D'une plume sûre et maîtrisée, Laurence Martin emporte le lecteur dans des univers où l'on casse, où l'on rompt pour mieux rebondir et se reconstruire… 

 

EXTRAITS : 

"Les champs de blé et de maïs s'écrasent sous la voûte maussade d'un ciel ardoise et délavé où souvent, il ne reste plus, entre la plaine et les nuages, qu'un filet d'air pour respirer" (extrait de "Six mois").

"J'avais mené à bien cette tâche de les avoir équilibrés, mais cette satisfaction de mère valait-elle ma tristesse de femme ?" (extrait de "Il faut que je te laisse").

 

SUR L'AUTEURE, POUR EN SAVOIR PLUS : https://www.facebook.com/laurencemartinauteur/

 

 

 

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