Voilà, ça y est : vous tenez dans vos main votre tout premier livre, celui que vous avez mis, selon le cas, des mois, voire des années à écrire, dont vous avez peaufiné l'histoire… ce livre qui vous a fait passer des nuits sans sommeil, qui vous a donné de grandes joies et aussi, bien des peines… le voici donc enfin terminé, c'est un livre… un vrai livre !

 

Et à présent, que va-t-il se passer ? Car ce livre, il faudra bien le vendre, n'est-ce pas ? 

 

Plusieurs cas de figure se présentent, selon qu'il s'agit d'un roman, d'un recueil de nouvelles, d'un livre régional ou historique… mais qu'importe, dans tous les cas (à moins que votre livre n'existe qu'en version numérique), vous aurez affaire… au libraire…

Et c'est là que les choses se corsent… car en effet, le libraire est "un vendeur comme les autres" !

 

LE LIBRAIRE :

- Hé oui, le libraire veut avant toute chose, vendre ! Il ne faut donc pas le confondre avec un professeur de lettres, qui saurait apprécier ou pas, la qualité littéraire de votre œuvre, fut-elle un chef d'œuvre ! N'oubliez pas une chose : le libraire s'en moque, bien qu'il puisse avoir, lui aussi, ses "coups de cœur"... Hé bien, ses "coups de cœurs" sont surtout imprégnés d'une logique commerciale ! Puisque oui : votre libraire est un vendeur, ni plus ni moins… et cela, l'auteur a vite tendance à l'oublier… 

 

- De ce fait, la décision du libraire de mettre ou pas, votre livre en valeur, dépendra avant tout de son potentiel commercial… Nul étonnement, alors, de constater que souvent, le libraire ne fera un bon accueil à votre livre si, et seulement si, celui-ci est publié par une grosse maison d'édition. Oui, un nom qui claque, que tout le monde connaît et qui fait vendre. Oui, une maison d'édition qui a les moyens d'offrir, à ses auteurs, une promotion, des encarts publicitaires, ce genre de choses… 

 

- Ainsi, si votre maison d'édition ne fait pas ce genre de choses, ou pire : si vous vous auto-éditez…  que faire ? Vous pourrez difficilement compter sur la bonne grâce du libraire, à moins que vous ne le connaissiez depuis longtemps, qu'il vous aime beaucoup, qu'il aime, soyons fous, la belle littérature et qu'il décide de promouvoir la vôtre !!

 

- Lorsque ce n'est pas le cas, que reste-t-il ? Hé bien, votre auto-promotion via les réseaux sociaux… Ce qui signifie que votre livre se vendra sans le libraire ! Mais quand on sait que ce dernier prend une bonne marge (environ 30%) sur votre livre, sans faire grand chose d'autre, il faut bien le dire, que de le placer en rayon, se passer du libraire, est-ce si grave que ça ?

Voir mon article au sujet de la promotion via les réseaux sociaux : http://la-vie-en-rose-avec-un-peu-de-gris.over-blog.com/2019/07/faire-la-promo.de-son-livre-quelques-cles.html

 

- L'autre solution consiste à chercher, encore et encore et jusqu'à les trouver, les libraires rares, ceux qui soutiendront votre livre parce qu'ils aiment son contenu… J'avoue, pour ma part, ne pas encore avoir trouvé cette perle rare, mais je reprendrai ma recherche, sans désespérer !

 

- Enfin, il reste les salons du livre (pas toujours facile d'y négocier une place…), et toutes autres occasions de dédicacer, par le biais d'associations littéraires (attention, souvent payantes !!). 

 

D'ici votre prochaine dédicace, portez-vous bien !

 

 

 

 

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