"Comme une lettre à ton ombre" : un sublime recueil de poèmes !
/image%2F2613710%2F20211017%2Fob_28996c_livre-photo-pour-blog-arnaud-minime-au.jpg)
J’ai le plaisir de présenter ici le premier ouvrage paru dans la collection « Azur », aux Editions Les Minime’s, et qui est un Carnet en vers septains : « COMME UNE LETTRE À TON OMBRE ».
Le titre est déjà une belle promesse poétique, et le début de ce magnifique ouvrage nous invite au voyage à travers cette métaphore : « Que le verbe est le plus grand des navires, qu’il transporte tout ».
Ces textes, souvent empreints de mythologie, appellent le lecteur, interpellent son âme à participer, par sa lecture, à ce recueil de poèmes : « Ainsi, ami, liseur, dois-je te confesser que tu as également le sens des choses, aussi que tous les reflets de l’univers en toi. Respire, parle, vibre ; aime et habite. Fais donc, et la beauté jaillira de ton écrin d’humanité, afin de voyager dans l’éternité. »
Les poèmes sont maîtrisés, toujours, et les images aussi sublimes que les textes sont fluides…
Ces poèmes souvent lyriques ne sont jamais artificiels ! C'est léger et beau, pourtant chargé de sens...
Ils sont parfois longs, parfois très courts.
Ils s’amusent des jeux de langue, et l’étymologie comme l’onomastique, traversent ce recueil (par exemple, celui-ci : "savheur", qui est un néologisme à base des mots "saveur" et "heur").
La sensualité est très présente et parfois un peu plus, comme l’indique ce poème « Hégémonie de la vulve » (p. 60) sans jamais aucune vulgarité, mais bien au contraire, plutôt comme une fleur belle et douce et qui s’ouvre au soleil.
En ce sens, on peut dire que bien des textes rendent hommage à la femme… parfois même en citant des noms et prénoms…
Citons par exemple, extrait de « La Rose des prés », parce que c’est fort et beau : « Femme africaine, femme fierté Mère de l’humanité, mère qui égrène, Ne crains plus, cerise noire Car tu es le chef-d’œuvre d’un art immortel… » (p. 49).
Et voici quelques poèmes que j’ai particulièrement appréciés, mais il y en a tant que tous les citer serait presque indécent !
- « La Danse de l’homme », p. 42
- « Monts et rivières », p. 51
- « Hégémonie de la vulve », p. 60
- « Les Feux de la Cerise Noire », p. 66
- « Le Marcheur d’Ombre », p. 109
- « Lost in the water », p. 122 (c’est écrit en anglais !) 😉
Et puis, un petit faible pour les haïkus, p. 198 et 199 :
- « À fleur d’eau » ; « Rivages célestes » ; « Obscurs lointains » et « Evanescence »
NOTE : si vous cherchez le fameux poème qui donne son titre au recueil : « Comme une lettre à ton ombre » se trouve page 56 !
POUR TROUVER LE RECUEIL, C'EST PAR ICI !
ET VOICI L'AUTEUR (photo ci-dessous) :
/image%2F2613710%2F20211017%2Fob_029b6c_arnaud-minime-auteur-pour-blog-zalma.jpg)