Avec ce simple geste qui consiste à "COUPER LE PAIN", ou "BROTSCHNEIDEN", une photo de l'artiste Judith Samen, nous voici très vite ramenés à ce "simple quotidien" qui devient rapidement une absurdité permanente, une complication folle, pour effectuer des gestes quotidiens et si faciles, "avant".

Mais "avant quoi ?", vous demanderez-vous... 

Hé bien, "AVANT l'enfant", tout simplement. Oui avant cette naissance, voire ces naissances qui aliènent la femme, vissée à son quotidien, un quotidien où le moindre geste devient complexe. 

Et comme si cela ne suffisait pas, les médias nous abreuvent de ce qui est supposé être "la charge de la femme", comme le montre clairement la photo ci-dessous, une simple capture de publicité, même pas de l'art

Après "COUPER LE PAIN", nous avons donc : "CHOISIR L'ASPIRATEUR"... 

Et comme si tout cela ne suffisait pas encore à aliéner suffisamment la femme devenue "parent", voici aussi que la société exige du parent qu'il soit : parfait, irréprochable, au service de son enfant et prononçant "la fameuse petite phrase" qu'il est de bon ton de dire : "Du moment qu'il (ou elle) est heureux !"

Quid du "bonheur" du parent ? Quid de ses attentes ? De son travail d'éducation ? Mais rien, tout cela n'importe pas, voyons !

Les rôles sont désormais si bien inversés qu'à présent, la société EXIGE soumission de la femme à travers non pas, non plus de "l'homme", autrefois désigné coupable, mais bien à travers de l'enfant : celui au nom de qui le parent se doit d'effectuer tous les sacrifices... et s'il ne le fait pas "bien", le couperet tombe : le parent est "jugé" être un "mauvais parent", incapable de répondre aux attentes et injonctions sociétales.

Non, ce n'est plus de l'enfant qu'on attend quelque chose de construit. Ce n'est plus l'enfant qui risquerait de décevoir son parent, mais bien l'inverse : au parent de se taire, faire semblant de tout accepter, se noyant, se diluant dans les injonctions sociétales qui ne l'épargnent pas. Jamais. 

Et voici donc la conclusion : à l'heure de la dite "libération de la femme", il n'a jamais été aussi aliénant d'être "un parent", surtout dans ce mouvement de rôles inversés, ce mouvement où le parent, sommé de "filer dans le droit chemin", doit tout faire pour satisfaire l'enfant et la société, tandis que l'enfant, lui, n'a que peu de comptes à rendre, au fond... tout lui est dû, dans une posture dévorante, dans laquelle il est désormais placé.... 

La maltraitance du parent par la société, on en parle quand ? 🙄🤔

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