Un très beau film en noir et blanc, de Jacques Robin, 1964 : avec Michèle Morgan et Jean-Louis Trintignant… 
Un film qui ne parle pas d'amour, contrairement aux apparences, mais où il est bien plutôt question d'échapper aux contraintes de la réalité à travers le rêve que symbolise l'un dans les yeux de l'autre… 
Evidemment, ne serait-ce que pour avoir le plaisir de voir jouer Michèle Morgan et Jean-Louis Trintignant, il faut le voir… 
Ne serait-ce que pour le plaisir des dialogues, et des images de ce Paris des années 60 !
 
Pour autant, que penser de la scène où, au milieu du film, une gifle "échappe" à Georges, lorsque "Paille de fer" (Yolande, incarnée par Michèle Morgan) lui parle de son mari, un homme que Georges sait exister, depuis le début… ? 
Que penser de la fuite de "Paille de fer" (Michèle Morgan) qui ne dure que quelques instants, avant qu'elle ne fasse demi-tour pour mieux retomber dans les bras de l'homme qui vient de la gifler ? 
 
On est en 1964, et la violence faite aux femmes est donc admise… 
 
Bien sûr, il n'y a pas que ça à retenir de ce film, cependant, on ne peut l'ignorer… !
 
On appréciera la poésie dans les dialogues, surtout lorsqu'il fait nuit, dans le métro :
 
VOICI DONC LA PUISSANCE POETIQUE DE CERTAINS DIALOGUES ; EXTRAIT : 
 
- Nous venons de passer la folie ! 
- C'est un pays, la folie ? demande George
- Un beau pays… répond Yolande (dite "Paille de fer")
- Comment s'appellent les habitants de la folie ?
- Georges et "Paille de fer", peut-être… 
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