ACCROCHE : "Ils étaient meilleurs amis, et leur relation fusionnelle semblait pouvoir résister à tout. Mais en partant pour New York sans se retourner, il l'a plongée dans l'incompréhension la plus totale. Douze ans plus tard, il réapparaît sur son écran et espère reprendre leur amitié là où il l'a laissée. Lui donnera-t-elle une chance de renouer ? Quand le passé ressurgit, comment le présent pourrait-il ne pas en être ébranlé ?"

MA PREMIERE IMPRESSION : j'ai feuilleté le livre rapidement, le sujet m'a plu, cette idée qu'un mail "venu du passé" (un ex... ami ? amant ?) pouvait chambouler le quotidien, bouleverser une vie "tranquille"...

Et puis, en 4ème de couverture, les commentaires étaient élogieux : "écriture belle et très fine" ; "à lire absolument"... 

MON AVIS :

Malheureusement, mes attentes ont vite été déçues, car je ne m'attendais pas à une histoire racontée "toute en mails".  

J'ai choisi le livre très vite, et je ne voulais pas en savoir trop, donc je ne l'ai pas assez feuilleté... sinon, j'aurais vu ceci, et je ne l'aurais pas acheté.

Certains lecteurs (et lectrices) seront sans doute, au contraire, enchanté.e.s par cette forme épistolaire, que moi je déteste, déjà dans la vraie vie ! Tout est affaire de goûts, en somme... et je ne voudrais pas torpiller le livre, pourtant... 

MA DECEPTION : 

Elle s'étend au-delà de la forme épistolaire que, on l'aura compris, je n'aime pas. 

Qu'il s'agisse du fond, trop léger à mon goût car manquant cruellement de réelle analyse, et restant donc à la surface des choses, se répétant de façon pénible...  Ou bien de la forme, par endroits maladroite, et là, je cite dans l'édition de poche :

- p. 75 : "Parfois je me sens vraiment seul, ici. Loin de tout. La ville grouille, mais je ressens une impression d'isolement" (répétition qui alourdit : pourquoi dire deux fois qu'il se sent seul ?!

- p. 120 : "Bref, ce n'était pas le calme plat, c'étaient des dents de scie en permanence. Pas de tout repos" (même chose : des redites !!)

- p 125 : "faire une pause le midi" et "gros problème sur un dossier" (on fait une pause entre midi et treize heures, par exemple mais pas "le midi" ; et on a un problème avec un dossier, pas "sur" !

- p. 178 : "la peur-de-croiser-celui-qui-ne-faut-pas" (hé bien, non : celui qu'il ne faut pas, au lieu de "qui ne faut pas" !)

EN BREF

Ainsi qu'on le constate, l'ensemble est bien léger, avec des soucis de forme (pour une grosse maison d'édition supposée effectuer un gros travail de correction... ). Donc, oui, une déception, car en plus de cela, pour ma part, j'attendais vraiment autre chose de ce roman qui m'a semblé bien plat, bien long, bien ennuyeux... 

Ceci dit : il peut convenir pour la plage, dans son jardin, si on cherche justement une lecture légère sans aucun risque de perdre le fil ! (car au passage, le schéma narratif est aussi plat que l'échange interminable de mails, mais bon... il peut plaire, pourquoi pas ?)

 
 

 

 
 
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